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Carmel de Verdun : un adhérent sur le chemin de l’écologie grâce au label Église verte

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Le Carmel de Verdun, adhérent du Cèdre, a découvert le label Église Verte par divers articles, ce qui les a lancées dans l’aventure. Ce label étant un outil pour aider à la conversion écologique, ce fut l’occasion à saisir pour le Carême qui approchait, d’autant plus que depuis plusieurs années, notamment avec la publication de Laudato Si, leur communauté avait été sensibilisée à ces questions et s’était déjà mise en route par des gestes concrets :

> suppression du désherbant,
> ré-enherbement de leurs allées,
> compost des déchets verts de la cuisine,
> paillage avec broyat des tailles,
> faune et fleurs variées,
> achats croissants de produits alimentaires bios, équitables et locaux,
> utilisation de produits d’hygiène-entretien plus respectueux de l’environnement,
> changement de toutes les fenêtres,
> une semaine de prière avec Laudato Si ouverte à tous pendant la COP21.

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Pour poursuivre sur cette lancée et marcher davantage en Église sur ces questions, elles se sont interrogées sur l’opportunité de rejoindre le label Église Verte (dont le Cèdre est parrain). Lors d’une première réunion le label a été présenté, en visionnant le site. À son issue, elles ont décidé de remplir ensemble l’éco-diagnostic de 84 questions et d’adhérer au projet.

Depuis cet engagement, elles ont fait quelques pas de plus :

> lecture au réfectoire des 8 fiches de travail et de réflexion d’Église Verte,
> bacs de récupération d’eau de pluie pour les arrosages,
> réduction des tontes à 2 par an pour préserver la biodiversité,
> installation de nichoirs, hôtel à insectes, ruches pour abeilles solitaires,
> changement d’ampoules à filaments par des LED,
> remplacement de chasses d’eau,
> demande de devis pour un audit énergétique,
> référence plus explicite à l’écologie dans la liturgie.

Et elles ont encore beaucoup de projets :

> réaménagement des espaces verts jouxtant leur monastère, pour palier à la suppression de tous désherbants,
> travaux d’isolation,
> placements plus éthiques…

 

C’est ainsi que cette démarche les pousse à revisiter leur vie religieuse à la lumière de Laudato Si et des signes des temps.

Par ailleurs, cela permet de vivre la crise écologique non sur le mode de l’angoisse, mais d’une manière plus responsable, en vue d’un mieux vivre ensemble qui les ramène à l’essentiel, dans la droite ligne de l’Évangile : la sobriété heureuse. Au final, c’est un mouvement qui dépasse les frontières, crée du lien, de la solidarité et fait grandir en humanité, ce qui peut être une vraie chance pour le monde.