Le Cèdre est devenu en 2020 une des premières « entreprises à mission » de France, en se fixant publiquement des objectifs sociaux et environnementaux. Une quête d’exemplarité traduite aussi par notre implication dans le 1er parcours de la Convention des Entreprises pour le Climat de Bourgogne Franche-Comté. La conviction écologique de notre entreprise a naturellement guidé les réflexions.

Nos équipes profitent désormais d’une extension de bureaux attenante, soit 1 200 m². « C’est un bâtiment responsable par le choix des matériaux de construction et d’isolation, le recours au réemploi, la cohérence de l’architecture, la végétalisation et les conditions de travail offertes aux collaborateurs actuels et futurs… », précise Pierre-Antoine Colas.

Le 12 juin dernier, nous avons inauguré l’extension de notre siège historique à Paray-le-Monial. Plus qu’un simple agrandissement, ce bâtiment est un véritable manifeste architectural, une démonstration concrète que performance économique, sobriété environnementale et confort peuvent – et doivent – aller de pair.

Une inauguration symbolique

L’événement s’est déroulé en présence d’acteurs institutionnels locaux venus saluer cette réalisation audacieuse : Jean-Marc Nesme (maire de Paray-le-Monial), Gérald Gordat (président de la Communauté de communes du Grand Charolais), Stéphanie Modde (vice-présidente en charge de la transition écologique à la Région Bourgogne Franche-Comté), Fabien Genet (sénateur), Josiane Corneloup (députée), David Roche (sous-préfet), et Monseigneur Lagleize (évêque émérite).

Leur présence marque un soutien clair à l’innovation durable dans le secteur du bâtiment, à l’échelle locale comme nationale.

Un projet bâti sur l’exigence

Dès les premières esquisses, notre ambition a été guidée par plusieurs principes forts :

• offrir un environnement de travail confortable : qualité thermique, acoustique et visuelle pour le bien-être de nos collaborateurs.
• favoriser l’écoconception : recours à des matériaux locaux, naturels ou issus du réemploi.
• minimiser notre empreinte environnementale : grâce à une gestion vertueuse des ressources et une logique d’économie circulaire.
• s’insérer harmonieusement dans le périmètre historique de la basilique : une architecture respectueuse de son environnement.

Un bâtiment démonstrateur en quatre piliers

1. Des matériaux locaux, peu transformés

Nous avons favorisé des ressources en circuit court :

• Bois, pierre et paille provenant du territoire
• Savoir-faire artisanal au service d’une esthétique chaleureuse et performante

2. Une construction biosourcée et géosourcée

• Murs périphériques en ossature bois, isolés avec un mélange chaux-chanvre
• Pierres locales (Lanvignes pour les murs de refend, Comblanchien pour les sols)
• Charpente en douglas non traité, résistant et durable

3. Un bâtiment économe en énergie et en matériaux

Ce bâtiment consomme 10 fois moins d’énergie qu’un bâtiment conventionnel :

• Faibles besoins en chauffage
• Approche cradle-to-cradle
• Système de ventilation performant avec centrale de traitement de l’air

4. Le pari du réemploi

Le réemploi a été l’un des plus grands défis :

• 10 lots sur 17 sont issus de matériaux récupérés : moquettes, cloisons, portes, sanitaires…
• Ces éléments ont été soigneusement déposés sur d’anciens chantiers, stockés, puis réinstallés selon une logistique spécifique

Comme le souligne Pierre-Antoine Colas : “notre chantier est très avant-gardiste de ce point de vue. Et malgré tout cela ne donne pas une décoration patchwork comme l’on pourrait s’y attendre, l’ensemble reste très qualitatif et élégant.”

Un modèle réplicable

Ce projet montre qu’il est possible de construire mieux, à condition de :

• Bien anticiper
• Savoir faire preuve de souplesse
• Travailler avec des équipes motivées

Exigeante et exaltante, cette aventure redéfinit les contours de ce que peut être un bâtiment tertiaire du XXIe siècle.

Ce recours à l’économie circulaire a reçu le soutien de l’Europe (FEDER) et de la Région Bourgogne-Franche-Comté. La Communauté de communes Le Grand Charolais a également contribué à ce projet, au titre des aides à l’immobilier d’entreprise.

Merci aux acteurs du projet

Cette réussite est le fruit d’un travail collectif remarquable. Un grand bravo à :

• Julie Herrgott (architecte),
• Terranergie (bureau d’études thermiques),
• Bobi Réemploi (bureau d’études réemploi),
• Alpes Contrôles (bureau de contrôles),
• ADIS (bureau d’études structure),
• Flex Of (sols souples),
• Bouhet (terrassement),
• Buriller(maçonnerie),
• Pyramid (fondations spéciales),
• Charpentiers du Haut-Beaujolais (ossature bois, charpente, couverture),
• Comte et Marcelino (menuiseries extérieures alu),
• Fuyet (menuiseries extérieures bois et intérieures),
• Fayet (plâtrerie, peinture), Nieddu (carrelage, faïence),
• CD’Elec (électricité),
• Larue (PSCVC et centrale photovoltaïque),
• Wall’up Préfa (panneaux préfabriqués ultra performants sur base ossature bois et isolation en béton de chanvre),
• Sylvacoustik (panneaux acoustiques).

Citons aussi Lyreco, un fournisseur référencé au Cèdre qui a développé un partenariat avec Tricycle (reprise et réemploi de mobilier de bureau) dans le cadre de ce projet, nous permettant d’atteindre 80% de mobilier de réemploi et seulement 20 % d’achat neuf pour l’aménagement des bureaux.

* crédits photos : OREC média