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Isolons autrement !

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L’énergie la plus économique est celle que l’on ne dépense pas ! Savez-vous que 30 % des pertes de chaleur s’effectuent par le toit ? Les isolants jouent un rôle primordial et sont maintenant très diversifiés. Sur quels critères se baser pour faire le meilleur choix ? Derrière les termes scientifiques se cachent des fondamentaux pas si compliqués et qu’il faut connaître…avec un regard soucieux de l’environnement !

  • le déphasage prend en compte la capacité d’un matériau à retenir la chaleur à l’intérieur l’hiver et à la garder à l’extérieur l’été. Il est lié à une notion de confort thermique : il donne le nombre d’heures entre le moment de la journée où la température est la plus forte et celui où la face interne de l’isolant atteint sa température maximale.
  • la conductivité thermique représente la capacité d’un matériau à diffuser la chaleur et permet donc une comparaison entre plusieurs de ces matériaux, de même épaisseur, exposés à un environnement avec une différence d’1 degré entre les 2 faces. Une conductivité thermique basse indique un meilleur pouvoir isolant du matériau.
  • la résistance thermique, à l’inverse d’évaluer la capacité d’un matériau à isoler pour une épaisseur définie.
  • La capacité thermique donne la capacité d’inertie du matériau (stockage de la chaleur). On s’intéresse à la capacité d’un matériau à diffuser la vapeur d’eau. Un coefficient élevé signifie que la résistance au passage de la vapeur d’eau est grande.

 

À ces propriétés il faut observer la résistance au feu des isolants qui sont classés selon leur inflammabilité (les euroclasses).

Par conséquent, les propriétés physiques des matériaux utilisés pour votre bâtiment doivent être bien étudiées afin d’optimiser votre consommation énergétique, tout en prenant en considération l’impact écologique.  

 

L’énergie grise (qui représente l’énergie dépensée tout au long de la “vie” d’un objet, de l’extraction des matières nécessaires à sa conception à son recyclage) est aussi un critère sur lequel vous pourrez prêter attention. Ainsi, le bilan énergétique (hors transport et élimination) de la laine de cellulose sera de 6 kWh/m3 quand le chiffre du verre cellulaire s’élève à 1600 kWh/m3 ! Les isolants bio-sourcés (à partir de fibres végétales, d’origine animale ou issus du recyclage) sont reconnus pour leur faible dépense en énergie grise.

La ouate de cellulose fait partie des matériaux intéressants pour ses propriétés d’isolation notamment l’été (déphasage de 11 heures). Elle a la capacité d’empêcher la chaleur de s’évacuer en empêchant le rayonnement solaire. Donc moins de gaz à effet de serre ! Le meilleur rapport impact environnemental / coût, surtout pour les gros chantiers…  

 

La ouate de cellulose, c’est quoi ?

Il s’agit d’un matériau isolant issu du recyclage du papier, principalement à partir de journaux neufs invendus et des coupes de papier neuf d’imprimerie. Le papier est d’abord broyé et défibré en flocons, puis stabilisé par incorporations de divers agents (sel de bore…) pour résister au feu et aux moisissures, variables selon les fabricants.  

 

Un isolant à base de tissus recyclés

Des tissus usagés sont récupérés par une association d’insertion, triés par matière et mélangés dans des proportions constantes de coton, laine et acrylique, après avoir été découpés, hachés et défibrés. Cette matière est assemblée grâce à du polyester sous forme de rouleaux ou de panneaux semi-rigides de densité variable.  

 

Le bois : différents formats possibles

Utilisées en vrac ou assemblées sous forme de panneaux, les fibres de bois constituent un matériau biosourcé intéressant aussi, d’origine végétale. La formation d’une pâte peut être effectuée en chauffant les fibres, la lignine faisant office d’agglomérant. Source : Guide des matériaux isolants – Conseil général de la Haute-Loire  

 

Vous souhaitez en savoir plus sur les propriétés physiques de certains isolants ? Ce site vous donne toutes les informations susceptibles de vous intéresser (source : SocialCompare.com – comparateur collaboratif).