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Talents d’adhérents : l’IMPro Valentin Haüy

insertion professionnelle de jeunes déficients visuels

L’IMPro Valentin HAUY, un établissement pour l’insertion professionnelle des jeunes déficients visuels

 

L’IMPro Valentin HAUY (Orsay) accueille 36 jeunes, déficients visuels avec troubles associés, âgés de 14 à 22 ans. Par son engagement quotidien, l’équipe les prépare au mieux au travail protégé en ESAT ou foyer occupationnel, même si, en France, le nombre d’ESAT et de foyers adaptés à la déficience visuelle reste limité. 

L’association Valentin HAUY dispose d’autres structures dédiées au handicap visuel en banlieues Lyonnaise et Clermontoises et propose trois services :

  • Un suivi médical et para-médical : psychiatre, psychologue, infirmier, orthophoniste, instructeur à la locomotion…
  • Un accompagnement scolaire : confirmation des acquis et apprentissage du calcul, du français et du braille
  • Des ateliers pré-professionnels : gestes techniques, comportements sur le lieu de travail (repasserie, conditionnement, bois, espaces verts, cuisine)

Les jeunes sont hébergés en internat (week-ends en famille). De cette manière, ils deviennent autonomes pour, plus tard vivre en foyer ou avoir leur propre appartement.

Dans leur parcours, ils ont l’occasion d’effectuer des stages en ESAT et en foyers de vie. Les retours des professionnels sont précieux pour jauger les capacités des jeunes. Ces points d’étapes permettent d’accentuer les enseignements dont ils ont besoin pour s’intégrer à la société, construire leurs projets de vie et professionnels.

L’IMPro Valentin HAUY ne laisse personne sur le bas-côté ! Certains jeunes devenus adultes ont encore besoin d’accompagnement pour trouver un emploi ou un logement. C’est pourquoi un service ambulatoire de 10 places pour les orienter (Le Sessad pro) a été créé. Un appartement partagé est aussi destiné à accueillir des personnes malvoyantes et valides.

 

Etablissements médico-professionnels : des familles d’achats stratégiques

 

“J’occupe les fonctions de directeur d’établissement dans ma structure depuis 5 ans. Mais avant cela, je travaillais déjà avec le Cèdre sur la stratégie d’achat d’un autre établissement. À mon arrivée, l’IMPro adhérait au Cèdre mais sous-utilisait les services du groupement. Je me suis donc attaché à optimiser nos achats : mise aux conditions négociées par le Cèdre chez les fournisseurs référencés (20 % à 40 % d’économies), révision des contrats non actualisés, travail sur des appels d’offres avec l’expertise du Cèdre, participation aux négociations sur le marché alimentation…” 

Les trois points d’attention majeurs sont l’énergie, le transport et la restauration. Nous envisageons de rejoindre l’achat groupé EnergiC (gaz naturel et électricité) dès que le contrat avec notre fournisseur actuel arrivera à échéance.

Côté restauration, nous avons arrêté la collaboration avec notre fournisseur historique pour travailler avec API restauration, un fournisseur du Cèdre. Grâce à l’accompagnement du groupement, nous bénéficions de conditions qui n’auraient pas pu être négociées par nous seuls et avons rationalisé les coûts. Concrètement, le budget économisé nous a permis d’avoir à disposition une adjointe de cuisine pour seconder notre cuisinier” explique Philippe SACCOMANO, directeur de l’institut.

 

La sobriété dans les achats en écho à projet associatif

 

A l’IMPro Valentin HAUY, la sobriété s’entend surtout dans les petits gestes du quotidien. La pédagogie auprès des équipes permet de sensibiliser sur la maîtrise des consommations énergétiques mais prend beaucoup de temps.

Au niveau des achats, les contraintes budgétaires liées à l’inflation obligent à trouver des solutions pour assurer la mission de l’établissement en assurant une qualité de serviceDans le registre restauration, le plan de menus a été revu avec moins de produits carnés, plus de produits locaux. Une réflexion rendue possible notamment grâce à la synergie entre le cuisinier de l’établissement et API restauration.

Quel intérêt de passer par un groupement d’achat ?

 

Selon le directeur de l’établissement, les trois critères qui sont entrés en ligne de compte sont les suivants :

  • la rationalisation des coûts 
  • l’expertise sur les marchés visés
  • l’appui du Cèdre vis-à-vis des fournisseurs

“Un jour, j’ai expérimenté les conséquences d’un diagnostic amiante mal réalisé par un prestataire. Le préjudice subi se chiffrait en milliers d’euros. En essayant de résoudre le problème seul, je me suis heurté à un mur, on ne m’entendait pas. Puis, le Cèdre est entré dans la boucle : finalement, le problème a été résolu en 15 jours” confie Philippe SACCOMANO.

Des conseils sur les pratiques d’achat 

 

  1. Ne pas rester seul ! Favoriser les échanges avec d’autres chefs d’établissements et maintenir le réseau professionnel actif.
  2. Toujours comparer même si c’est fastidieux : demander systématiquement 2 ou 3 devis. 
  3. S’extraire de l’opérationnel, prendre le recul nécessaire et se poser les bonnes questions avant les échéances des contrats : ai-je vraiment besoin de cette prestation ? Ce fournisseur est-il satisfaisant selon mon cahier des charges ? 
  4. Jouer collectif, rester solidaire avec ses pairs : événements professionnels, prise de référence vis-à-vis des fournisseurs…

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