Pourquoi privilégier ECOCERT, Ecolabel ou les produits sans pictogramme de danger?
Les tensio-actifs composant la matière active des détergents sont la plupart du temps d’origine pétrochimique et peuvent ainsi contenir : acides, azurants optiques, conservateurs, allergènes, ammoniums quaternaires, phosphates…
Parmi les solutions d’éco-nettoyage préconisées en milieux professionnel, scolaire ou médico-social, arrivent en tête les produits labellisés ECOCERT ou Ecolabel. Par nature, ils ne contiennent pas de substances dangereuses pour la santé et l’environnement. Qu’est-ce qui se cache derrière ces deux labels ? Sont-ils équivalents en termes de performance pour l’entretien de vos locaux ? La réponse dans cet article.
Produits labellisés ECOCERT : des détergents et/ou désinfectants à la pointe
ECOCERT est un organisme français privé de contrôle et de certification créé en 1991. Il propose un niveau d’exigence beaucoup plus élevé que l’Ecolabel européen. Chaque produit est contrôlé à tous les stades de son cycle de vie. Ce label permet de protéger notre planète et ses ressources, protéger et informer le consommateur, réduire les rejets et déchets inutiles.
Voici ce qu’implique le label ECOCERT :
– pas de base pétrochimique,
– pas de produit de synthèse
– parfum d’origine végétale,
– aucun symbole de danger sur l’étiquette,
– matières premières végétales et renouvelables,
– tensio-actifs d’origine végétale et renouvelable,
– phosphates interdits,
– désinfection autorisée
L’Ecolabel européen : un label pour les détergents (qui ne désinfectent pas)
L’Écolabel, label européen, créé en 1992, part sur le principe de « l’approche globale » qui prend en considération tout le cycle de vie du produit, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à sa mise en décharge finale. Ce label garantit que les produits ont moins d’effets négatifs environnementaux, sans mettre en péril la sécurité du produit et des utilisateurs.
Quand un produit détient le label Ecolabel, voici ce que cela signifie :
– certains dérivés et produits pétrochimiques sont autorisés mais réduits,
– produits de synthèse limités,
– parfums réduits en allergènes,
– aucun symbole de danger sur l’étiquette,
– matières premières non dangereuses et d’origine végétale,
– tensio-actifs biodégradables,
– colorants non dangereux possibles,
– pas de désinfection possible.
D’autres produits ne possèdent pas de labels et cependant ne font apparaître aucun pictogramme de danger ni phrase de risque, contrairement à la javel. Souvent mal utilisée, l’eau de Javel ne nettoie pas et n’a qu’une action désinfectante !
C’est le cas des enzymes, des biosurfactants et des probiotiques pour ne citer que les solutions de nettoyage les plus vertueuses.
Rappel : la javel et ses produits dérivés sortent de la mercuriale le 1er mars 2024.
